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Début du périple de retour

  • arreterlaspcaroule
  • 5 juil.
  • 3 min de lecture

Après deux jours à visiter des centrales hydroélectriques et à parcourir la route de la baie James, il est temps de quitter Radisson pour prendre le chemin du retour.

Je suis donc parti tout tranquillement du motel de la Baie-James pour emprunter le seul lien autre que l’avion, la route Billy Diamond.




Vue que je n’avais que 241 km à parcourir, et avouons le, que j’ai toujours un restant de mon trouble avec le pneu avant en tête, j’ai pris cela super relaxe! Les 160 premiers kilomètres étant sur la partie non refaite de la route, et vu son état, la limite de 100 km par heure ne fut pas atteinte, même pas proche de l’être. Sans compter les nombreux arrêts pour profiter du paysage et prendre des photos. En fait, tout ce qui ne fut pas possible sur le chemin de l’aller compte tenu du temps (la pluie) et du temps (l’heure de la visite de Robert-Bourassa), et bien je l’ai fait sous un magnifique soleil. Dites-vous qu’à chaque fois, j’ai minimalement vérifié la dureté de mon pneu avant !


Vous allez me dire qu’une route c’est juste une route et que de la toundra, qu’elle soit ici ou au Labrador, c’est la même chose … et bien non! Chaque paysage est différent et la grandeur de la nature nous rappelle toujours à quel point nous sommes insignifiants. Plongés que nous sommes dans nos vies citadines à courir après le temps et nos obligations, nous oublions que nous ne sommes que des grains de sable passagers sur une planète merveilleuse qui existera encore bien après nous!


J’en ai aussi profité pour m’arrêter, volontairement cette fois, à l’aire de repos en face de là où j’ai du réparer ma roue avant. Il y avait un « tuck » de la Baie-James de garé et il était facile d’entendre le bruit des débroussailleuses au travail. Je m’y suis aventuré car je voulais voir ce qu’il y avais sous le tipi au centre de la place et qu’il y avait en masse de place pour que je puisse m’y stationner puis repartir sans déranger.  Et bien sûr, il est arrivé ce qui arrive fréquemment lorsqu’un gars en moto chargé comme une mule se stationne quelque part, les débroussailleuses se sont tues et les deux gars sont venus à ma rencontre!

Pour une personne solitaire comme moi dans la vie citadine en générale, lors de mes aventures en moto ce genre de rencontre est toujours fascinante! J’ai complètement oublié de leur demander leurs prénoms, tout comme eux d’ailleurs avec le mien, mais ce fut un réel plaisir de leur parler. Tous deux sont d’anciens mineurs dont la mine a fermée et qui font maintenant ce travail d’entretien des divers arrêts de la Baie-James. Et croyez moi, il y en a beaucoup et le territoire est vaste! Venant tous deux de Matagami, ils font une super job au grand air avec aucun regret de ne plus être dans la mine! Nous avons échangé sur bien des sujets dont l’incivilité des 20% de personnes qui salissent tout contre les 80% qui respectent la place, photo à l’appuie!

Si jamais vous venez à me lire les gars, puisque l’un de vous a pris en note le site de mon blog, merci beaucoup pour ce sympathique moment qui vient enrichir le périple!



Après m’être copieusement fait manger par les moustiques et mouchettes noires, j’ai donc repris la route et eux leur travail. La suite c’est déroulée comme elle avait commencé: roulage tranquille et arrêts à chaque occasion intéressante.


Je vous mets des photos en vrac.

Demain, pas mal de route (560 ou 570 km il me semble) et sûrement de la pluie … donc le compte rendu risque d’être monotone! :D


Croisement vers la route des Grands: la Transtaïga
Croisement vers la route des Grands: la Transtaïga



Merci tout le monde!

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©2021 par Arrêter la SP - Ça roule!   Créé par Dominique de Leeuw

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