
Une petite journée relaxe
- arreterlaspcaroule
- il y a 6 jours
- 2 min de lecture
Petite journée tranquille sous la forme d’un aller-retour à Chisasibi de 250km environ.
J’ai donc repris un petit bout de la Billy Diamond Highway, tout petit mais bourré de travaux! Puis je me suis élancé sur la route de la baie James. Pour ne pas faire changement, celle-ci aussi est en travaux avec de généreuses pelletées de gravelle. De ce que je peux voir ces deux derniers jours, la gravelle est un constituant disponible en quantité phénoménale et sûrement très bon marché car non seulement ils en mettent partout, comme dans le reste du Québec me direz vous, mais la couche mise en place est assez intense. Résultat, cela rends la surface très glissante pour les motos. Honnêtement, je ne recommande pas des masses la route passé le relais km381 pour les novices. Elle est exigeante, belle est dépaysante, mais exigeante. Vous êtes donc avertis :)
Bien sûr, en me dirigeant vers Chisasibi, je passe devant La Grande 1. Donc, il est évident que j’avais réservé la visite qui commence à 9h. Je suis arrivé… à 09:03! Et oui, les travaux viennent ajouter des minutes et des minutes d’attente aux feux rouges temporaires. J’avais beau être parti pas mal plus tôt pour arriver en avances, ce fût raté. Mais bon, je fus admis sans trouble avec le groupe qui venait juste de commencer. Il faut dire que c’est le même chauffeur, la même personne à l’accueil pour les visites de la centrale Robert-Bourassa. J’ai donc commencer par un « re-bonjour! ». Et hop, c’est partie pour la visite!
Contrairement à la centrale Robert Bourassa qui est faite de rocs et est souterraines, celle-ci est faite de béton comme pour la Manic 5. Étant de surface, elle est a le droit à de grandes vitres. Il est dommage que l’on ne puisse pas faire de photos, car c’est vraiment impressionnant à quelle point ces centrales sont immenses. Et, si vraiment vous n’en avait jamais visité, c’est d’une propreté absolument folle! Mais pas seulement, chaque chose a sa place. Absolument rien ne traine.


La visite terminée, je me suis rendu à Chisasibi, village de la communauté Cri. Suite à une entente avec le gouvernement, cette communauté, anciennement de Fort Georges, a été émancipée et n’est donc plus soumise à la « loi sur les indiens ». Ils ont leur propre systèmes de santé, systèmes scolaire et système municipal. C’est un village en pleine expansion avec un âge moyen de 30-35 ans. Donc c’est un environnement dynamique où l’enseignement se fait en parti en langue Cri ainsi qu’en anglais et français.
C’est ainsi que se termine ma journée. Demain commence le périple de retour.

Merci de me suivre
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